J’ai du pain sur la planche au Caire, entre la rencontre des différents contact et la préparation logistique de la suite du voyage.
Je commence par m’annoncer à l’ambassade de Belgique, d’une part, afin de communiquer l’itinéraire que je compte suivre à travers l’Égypte et le Soudan et, d’autre part, afin de réceptionner le matériel médical et l’insuline qui ont été envoyés depuis Bruxelles via la valise diplomatique, tel qu’expliqué dans l’article “Logistique #2 – L’approvisionnement pendant le voyage“. Ce matériel doit couvrir mes besoins sur une distance de près de 4000 km à travers l’Égypte, le Soudan et la première moitié de l’Éthiopie, jusque Addis Abeba, où se trouve la prochaine ambassade de Belgique sur mon parcours.

La première priorité est de faire parvenir une partie de mes réserves à Assouan, 1000 km plus au sud, afin d’avoir de l’insuline fraiche au moment de passer la frontière avec le Soudan. Cela étant, le seul devis que j’ai pu obtenir au Caire pour une expédition à température contrôlée vers Assouan, s’élève à 750 $US, ce qui est bien au-delà de mon budget. Il me faut absolument trouver une autre solution si je ne veux pas que le voyage se termine au sud de l’Égypte !
Au Caire, il y a également Emma Scolding que je dois rencontrer. J’ai été mis en contact avec elle par l’intermédiaire de Laura Moss, l’organisatrice du Cycle Touring Festival auquel j’ai assisté près de Manchester en 2017. Ayant entendu parler de mon projet et connaissant bon nombre de cyclistes en Grande-Bretagne, Laura m’a envoyé un message pour me me mettre en contact avec Kate Hargreaves, une britannique qui a traversé l’Afrique à vélo quelques années plus tôt. Kate Hargreaves étant passée par l’Afrique de l’Ouest au lieu de l’Afrique de l’Est, elle m’a mis en contact avec Peter Scolding, un médecin avec qui elle a fait ses études et qui travaille au Soudan. De retour à Londres depuis quelques temps, Peter Scolding m’a mis en contact avec sa sœur Emma, qui vient de s’installer au Caire pour enseigner l’anglais. À nouveau, une succession de personnes s’implique à faire de Bike with Diabetes une réalité !
Emma a posté des messages, tant en anglais qu’en arabe, sur différents réseaux sociaux, appelant les éventuels volontaires à participer au projet. C’est ainsi que Mennatollah Gamal, une patiente diabétique de 25 ans, a réagi positivement à une demande d’interview.
Ceci dit, la première interview prévue est avec le docteur Ahmed Sahmi, un ophtalmologue qui, je l’espère, apportera un éclairage sur la situation du diabète en Égypte. Affaire à suivre…
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