Égypte #1 – Premiers jours en Égypte

220px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg   Read this post in English   220px-Flag_of_the_United_Kingdom.svg

Le trafic automobile en Égypte est insensé. Il n’y a apparemment qu’une seule règle qui s’applique : s’engouffrer dans le moindre espace libre, même si cela engendre un blocage total du carrefour, y compris pour soi-même.

Les voitures, les minibus et les camions sont vieux et leurs gaz d’échappements enveloppent la ville d’un nuage gris. Le conducteurs klaxonnent de manière compulsive, davantage pour s’assurer qu’ils sont encore en vie, comme quelqu’un qui se pincerait, que pour éviter un accident. Les piétons marchent presque tous sur la route, le long du trottoir. C’est tout à fait compréhensible, étant donné le nombre d’obstacle qu’on trouve sur le trottoir : étalages de magasins, trous, véhicules en stationnement, arbres plantés au milieu, déchets de construction, poubelles… À chaque carrefour, le trottoir même, avec une hauteur allant parfois jusqu’à 30 cm, devient un obstacle pour les piétons.
Les piétons marchant sur la route et les automobilistes s’adaptant à cet état de fait, démontre que l’espace attribué au véhicules est disproportionné. Je me demande combien d’accidents ont lieu chaque jour en Égypte. Un médecin me dit qu’il y en a beaucoup, mais que l’issue est rarement fatale étant donné la lenteur de la circulation. Certes, mais tout de même…

Le Delta du Nil est l’une des régions les plus peuplée du monde. La densité de population moyenne y est de 2.300 habitants/km2, ceci sur 24.000 km2. Cet ordre de grandeur explique le trafic insensé. Je décide donc, dans la mesure où je ne me vois pas respirer tous ces gaz d’échappements et risquer un accident, de prendre le train pour atteindre Le Caire, situé à environ 200 kilomètres au sud d’Alexandrie. Sur mon chemin vers la gare, en plein embouteillage, un taxi accroche la remorque. Selon le conducteur, la collision est de ma faute, dans la mesure où je me suis arrêté. Il roulait derrière moi. Dans un embouteillage. Je ne croyais pas si bien penser en décidant de prendre le train !

 

Arrivé au Caire, alors que je me rends à mon hôtel, deux jeunes cyclistes, Mohammed et Anas, s’arrêtent à côté de moi à un feu rouge. Ils me posent toutes sortes de questions. Ils veulent savoir qui je suis, d’où je viens, ce que je fais en Égypte, etc… Nous discutons pendant quelques minutes et j’en viens à comprendre qu’ils reviennent de la Masse Critique mensuelle.
Après les avoir quittés, juste avant d’atteindre mon hôtel, une voiture accroche à nouveau Pumba, alors que je suis à l’arrêt à un feu rouge. De nouveau ! Incontestablement, prendre le train, était une bonne décision…

IMG_20171201_191245

4 thoughts on “Égypte #1 – Premiers jours en Égypte

  1. Bonjour, vous ne me connaissez pas… Je suis une amie de votre maman avec qui je fais la gym tous les vendredi, en plus d’assister ensemble à de nombreux concerts, concours reine elisabeth et j’en passe.
    Depuis quelques mois, via elle, je suis votre beau et courageux projet, vos péripéties diverses et surtout votre enthousiasme.
    Depuis peu, elle m’a donné le lien et je suis donc devenue une de vos fans via le net ;)!
    Ce que je trouve un peu dommage, même si j’ai bcp. aimé lire vos premières aventures, c’est que nous n’avons pas de nouvelles de ce que vous vivez maintenant.
    Genevieve me dit que vous n’avez pas envie d’être inondé de messages auxquels vous devriez répondre rapidement, ce qui explique votre choix.
    Un de mes amis est parti faire le tour du monde en voilier et je m’occupais de mettre son site internet à jour, tous les deux/trois jours, avec les mails qu’il m’envoyait et que je copiais/collais sur le site en questions. Il ne pouvait répondre aux commentaires de ses suiveurs, mais ce n’est vraiment pas ce qu’ils attendent.
    Nous aimons vous suivre, vous encourager sans attendre de retour, étre là, derrière notre lucarne et vivre de loin vos aventures. (Il en a aussi eu des terribles….comme vous pouvez imaginer, seul en mer durant des jours par des mers plus que démontées).
    En attendant votre prochaine “nouvelle”, je vous souhaite de pouvoir continuer votre projet avec tout l’enthousiasme qui vous habite, courage aussi car il en faut une sacré dose, et prudence dans certaines zones pas toujours secure.
    Cordialement,
    Benedicte

    Like

    1. Bonjour Benedicte,
      Je vous remercie pour votre message ainsi que pour l’intérêt que vous portez à mon projet !

      Plus que la difficulté de répondre aux messages, ma stratégie de communication est surtout dictée par la difficulté pratique de produire du contenu, tout en voyageant. En effet, les articles que je publie maintenant sont des articles que j’ai rédigé pendant ma période d’arrêt causé par une hernie discale et une sciatique.

      Étant à vélo, je n’ai pas la possibilité, lorsque je roule, de fixer un cap et de vaquer à d’autres occupations, tel un marin pourrait le faire. Par ailleurs, je dois, tous les soirs, trouver un endroit où dormir et où acheter de quoi manger. Mon temps de repos est donc relativement limité et ce n’est que rarement que je peux réellement me concentrer sur la production de contenu.

      Mon projet étant relativement hors du commun, je tente de le partager de manière structurée, via mon site internet qui sert de « vitrine » au projet.
      Enfin, la multiplicité des plates formes de communication et leurs différents codes de communication complexifient la communication. Cela étant, en dehors du site internet et de Facebook, où vous semblez également être présente, il y a Instagram http://www.instagram.com/bikewithdiabetes qui me permet de diffuser des photos et des messages de manière un peu plus immédiate.

      Bien à vous,
      Arthur

      Like

Leave a comment